
Un réseau de 21 stations de réception et de réémission du signal transmis par les satellites, réparties à la surface du globe ainsi que deux centres de contrôle basés en Italie et en Allemagne.Les deux premiers satellites doivent être lancés le 20 octobre prochain à 12 heures (heure française) depuis le centre spatial de Kourou, par une fusée russe Soyouz dont ce sera le premier tir depuis la Guyane. Un autre lancement double est programmé pour le premier semestre 2012. Une fois ces quatre premiers satellites placés à 20 000 kilomètres d'altitude, la phase de validation en orbite (IOV), essentielle pour tester les moyens opérationnels du système, pourra débuter. Le signal qu'ils transmettront vers la Terre permettra aux utilisateurs équipés d'un récepteur adéquat de connaître leur position en temps réel, avec une précision de l'ordre du mètre.Mais pour assurer une couverture globale du territoire, avec ce niveau de performances, aussi bien dans les villes (où les bâtiments provoquent des interférences) que dans les zones montagneuses, Galileo doit pouvoir s'appuyer, à terme, sur une flotte de 30 satellites.«Au rythme d'un lancement double tous les six mois, nous espérons pouvoir placer 24 satellites en orbite d'ici à la fin 2014», a déclaré mercredi le commissaire européen à l'Industrie, Antonio Tajani.