BIENVENUS À CONSCIENCE

Bonjour à toutes et à tous.
Ce blog est un lieu de rencontre pour les étudiants de secondaire, de la section bilingue - matière physique-chimie- de l´
IES de Sar de Santiago de Compostela (Galice, Espagne).Un espace dans lequel les élèves de 3º et 4º de la ESO commentent des nouvelles en relation avec la science qu´ils trouvent en langue française.
Tous les commentaires et collaborations sont les bienvenus.



Ola a todas e todos.

Este Blogue é un lugar de encontro para os estudantes de secundaria da Sección Bilingüe en Francés, na materia de Física e Química do IES de Sar de Santiago de Compostela (Galicia).

Nel as alumnas e alumnos de 3º e 4º da ESO comentan certas novas relacionadas coa ciencia que atopan en lingua francesa.

Todos os comentarios e colaboracións son moi benvidos.


martes, 18 de diciembre de 2018

Pour aller plus loin, l’accélérateur de particules lève le pied



En provoquant la collision de protons de très haute énergie, l’énorme machine du Cern permet d’extirper du vide quantique des particules virtuelles, comme, en 2012, le boson de Higgs. Mais pour comprendre la réalité plus finement, il faut se rapprocher encore des conditions de l’univers primordial.

 La mécanique quantique est à maints égards la théorie la plus folle de la physique. Très à distance des conceptions ordinaires du réel, elle se formule en des lois qui défient l’imagination la plus débridée. Elle choque aussi le sens des mots en faisant voir que le vide n’est pas l’espace vide… Il est un espace habité, impossible à vider tout à fait. Il apparaît empli de ce qu’on pourrait appeler de la matière «fatiguée», constituée de particules bel et bien présentes mais n’existant pas réellement.

Heureusement, il y a un autre moyen plus efficace de réveiller les êtres interlopes qui peuplent le vide quantique : il suffit de faire entrer en collision, au-dessus de leur tête, deux particules de haute énergie. Celles-ci offrent alors gratuitement leur énergie au vide et, du coup, certaines particules virtuelles deviennent réelles et s’échappent hors de leur repaire. Elles qui faisaient une petite sieste retrouvent leur vitalité d’antan et s’extraient du vide quantique avec une énergie plus ou moins élevée.

C’est justement ce que permet cette énorme machine qu’est le Large Hadron Collider (LHC) : il sonde le vide quantique en l’excitant.

Il s’agit concrètement d’un collisionneur de particules de 27 kilomètres de circonférence, érigé par le Cern de part et d’autre de la frontière franco-suisse, qui permet de réaliser des collisions entre protons (notamment) de très haute énergie. On devine aisément la prouesse technique qu’a constituée un tel projet : deux faisceaux de dimensions infimes, parcourant en sens inverse et 11 245 fois par seconde un anneau de 27 kilomètres de circonférence à une vitesse presque égale à la vitesse de la lumière, se percutent frontalement en des lieux parfaitement déterminés. Répartis tout au long de l’anneau, plus de 1 200 aimants dipolaires supraconducteurs de 15 mètres de long, refroidis à l’hélium superfluide, au champ magnétique très élevé, guident les protons sur leur trajectoire circulaire, tandis que des cavités radiofréquence supraconductrices confèrent à chacun une énergie qui est de l’ordre de celle d’un moustique en vol.  C’est grâce à ce puissant collisionneur qu’en 2012 le boson de Higgs a pu être violemment extirpé du vide, puis repéré et identifié grâce à deux énormes détecteurs, CMS et Atlas


Para ir más lejos, el acelerador de partículas levanta el pie.

Al provocar la colisión de protones de muy alta energía, la enorme máquina del Cern puede extraer partículas virtuales del vacío cuántico, como en 2012, el bosón de Higgs. Pero para comprender mejor la realidad, debemos acercarnos a las condiciones del universo primordial.
La mecánica cuántica es, en muchos sentidos, la teoría más loca de la física. Lejos de las concepciones ordinarias de la realidad, se formula en leyes que desafían a la imaginación más desenfrenada. También sorprende el significado de las palabras al mostrar que el vacío no es un espacio vacío ... Es un espacio habitado, imposible de vaciar por completo. Parece estar lleno de lo que podría llamarse materia "cansada", que consiste en partículas que realmente están presentes pero que realmente no existen. 
Afortunadamente, existe otra forma más efectiva de despertar a los seres indecorosos que pueblan el vacío cuántico: basta colisionar, por encima de sus cabezas, dos partículas de alta energía. Estos luego ofrecen su energía libre al vacío y, de repente, algunas partículas virtuales se vuelven reales y escapan de su guarida. Los que tomaron una siesta encuentran su vitalidad de antaño y se extraen del vacío cuántico con mayor o menor energía.
Esto es precisamente lo que esta enorme máquina, el Gran Colisionador de Hadrones (LHC), permite: prueba el vacío cuántico al excitarlo. Es un colisionador de hormigón de 27 kilómetros de circunferencia, erigido por el CERN a ambos lados de la frontera franco-suiza, lo que permite colisiones entre protones (incluidos) de muy alta energía. La destreza técnica de un proyecto de este tipo es fácil de adivinar: dos haces de dimensiones diminutas, que viajan en reversa y 11,245 veces por segundo un anillo de 27 kilómetros de circunferencia a una velocidad casi igual a la velocidad de la luz, Chocan frontalmente en lugares perfectamente determinados. Distribuidos en todo el anillo, más de 1,200 imanes dipolos superconductores de 15 metros, refrigerados con helio superfluido, gracias a este poderoso colisionador, en 2012 el bosón de Higgs pudo ser erradicado violentamente del vacío, y luego descubierto e identificado gracias a dos enormes detectores, CMS y Atlas.

Brais Piñeiro Montoiro 4º ESO A