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Ce blog est un lieu de rencontre pour les étudiants de secondaire, de la section bilingue - matière physique-chimie- de l´
IES de Sar de Santiago de Compostela (Galice, Espagne).Un espace dans lequel les élèves de 3º et 4º de la ESO commentent des nouvelles en relation avec la science qu´ils trouvent en langue française.
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Este Blogue é un lugar de encontro para os estudantes de secundaria da Sección Bilingüe en Francés, na materia de Física e Química do IES de Sar de Santiago de Compostela (Galicia).

Nel as alumnas e alumnos de 3º e 4º da ESO comentan certas novas relacionadas coa ciencia que atopan en lingua francesa.

Todos os comentarios e colaboracións son moi benvidos.


martes, 18 de febrero de 2020

Matière noire : pour la première fois on forme des galaxies, sans elle et avec Mond


Matière noire : pour la première fois on forme des galaxies, sans elle et avec Mond

Pour la première fois, des chercheurs des universités de Bonn et de Strasbourg ont simulé la formation de galaxies sur ordinateur en utilisant des lois de la gravité de Newton modifiées dans le cadre de Mond. Les galaxies avec disque qui ont été créées sans matière noire sont similaires à certaines que nous voyons actuellement.

D'après les lois de la gravitation de Newton, en fonction de la distribution des étoiles et même des nuages de gaz que l'on détecte dans les disques des galaxies, ces étoiles et ces nuages devraient tourner de moins en moins vite au fur et à mesure que l'on s'éloigne du centre des galaxies autour desquelles ils sont en orbite. Ce n'est pas le cas, ce qui a fait supposer qu'il devait y avoir une importante quantité de matière qui ne rayonne pas, ou quasiment pas, en quantité bien supérieure à la matière normale dite baryonique qui compose étoiles et nuages de gaz. On peut ainsi rendre compte des observations en imaginant que les galaxies spirales sont plongées dans un halo de cette matière noire, puisqu'elle n'émet pas de lumière, de forme sphérique.

On trouve un problème similaire avec le vitesses des galaxies dans les amas galactiques. Elles sont trop rapides pour que ces astres forment des systèmes gravitationnellement liés, à moins, là aussi, de supposer que les amas sont plongés dans un halo de matière noire bien plus massif et dont le champ de gravité empêche les galaxies formées de baryons de s'échapper des amas.
Il n'est pas possible de rendre compte des particules de matière noire en supposant qu'il s'agit encore de particules connues, principalement des noyaux et des atomes d'hydrogène et d'hélium, sans entrer en contradiction avec les calculs de la nucléosynthèse primordiale de la théorie du Big Bang, laquelle conduit à de nombreuses prédictions couronnées de succès. Les particules de matière noire devraient donc relever d'une physique exotique, encore jamais vue dans des collisions de particules dans des accélérateurs comme le LHCou dans des détecteurs comme Xenon 1T.

Sur ce schéma, est représentée en pointillés la courbe des vitesses de rotation des étoiles (starlight) dans une galaxie déduite de la répartition de ces étoiles dans le disque. Les observations ne valident pas cette déduction. En effet, les étoiles détectées dans le visible tournent plus vite, tout comme les nuages d'hydrogène repérés grâce à la fameuse raie à 21 cm. Les vitesses sont ici en km/s et les distances en milliers d'années-lumière (ly sur le schéma). © Wikipédia, DP

Sur ce schéma, est représentée en pointillés la courbe des vitesses de rotation des étoiles (starlight) dans une galaxie déduite de la répartition de ces étoiles dans le disque. Les observations ne valident pas cette déduction. En effet, les étoiles détectées dans le visible tournent plus vite, tout comme les nuages d'hydrogène repérés grâce à la fameuse raie à 21 cm. Les vitesses sont ici en km/s et les distances en milliers d'années-lumière (ly sur le schéma)



Nouvelles particules ou nouvelle dynamique ?

Ces particules sont restées indétectables et c'est en partie pourquoi depuis une décennie, une autre hypothèse proposée dès le début des années 1980 par le physicien israélien Mordehai Milgrom a été considérée de plus en plus sérieusement. Il s'agit en fait d'un cadre pour différentes théories où on les rassemble souvent sous la dénomination de Modified Newtonian dynamics (Mond). Comme son nom l'indique, il s'agit de modifier les équations de mécanique céleste de Newton de telle sorte qu'à grande distance d'un corps attracteur, l'accélération produite par son champ de gravitation sur un autre corps ne décroît pas de la même façon que dans le cadre de la physique de Newton. De cette manière, les étoiles dans une galaxie peuvent tourner plus vite autour de son centre, comme s'il y avait une masse plus importante mais invisible alors que ce n'est pas le cas.

La théorie Mond a rencontré de nombreux succès ces dernières années, notamment parce qu'elle rend mieux compte, par exemple, des observations concernant les galaxies naines autour d’Andromède et de la Voie lactée. Futura a consacré de nombreux articles à Mond en donnant la parole à plusieurs reprises à l'un des chercheurs qui explorent cette alternative au modèle de la matière noire froide, l'astrophysicien Benoît Famaey (qui travaille sur la dynamique des galaxies à l'observatoire de Strasbourg). Avec son collègue Stacy McGaugh, il a ainsi rédigé un article de fond sur le sujet pour Living Reviews in Relativity.
Aujourd'hui Benoit Famaey et ses collègues de l'université de Bonn, Nils Wittenburg et Pavel Kroupa, viennent de publier un article impressionnant dans le célèbre Astrophysical Journaldans lequel les chercheurs annoncent qu'ils ont fait la première simulation de la formation des galaxies dans le cadre de Mond, donc sans faire usage de matière noire. Ce n'est pas la première fois que l'on fait des simulations de galaxies et de leur évolution dans ce cadre. On peut citer à cet égard les travaux de l'astrophysicienne française Franóise Combes professeur au Collège de France à la chaire « Galaxies et cosmologie », en compagnie de son collègue Olivier Tiret au cours des années 2000.



*Un extrait de la simulation montrant la formation d'une galaxie en forme de disque et son évolution sur plusieurs milliards d'années dans le cadre de la théorie Mond. On la voit ici perpendiculairement au plan du disque.  


Des galaxies spirales réalistes avec Mond

Mais ces simulations partaient de disques galactiques déjà préformés alors que dans le cas des travaux que l'on peut consulter en accès libre sur arXiv, on forme des étoiles puis des galaxies ab initio, c'est-à-dire à partir de concentrations en matière ordinaire telles qu'elles devaient être quelques centaines de milliers d'années après le Big Bang, comme l'explique un communiqué de l'université de Bonn à ce sujet. Tout comme dans le cadre du scénario de la cosmologie standard, ces concentrations s'effondrent sous l'effet de leur propre gravité, mais dans le cas présent, ce n'est plus sous l'effet de la gravité newtonienne.
Pour rendre leur simulation encore plus réaliste avec Mond, les trois astrophysiciens ont inclus les effets de la matière baryonique, c'est-à-dire ceux du rayonnement des étoiles sur le gaz qui permet leur formation ainsi que le souffle des explosions de supernovae. On sait que ces processus peuvent conduire à des résultats substantiellement différents sur la formation des galaxies comme le prouve le paradigme des courants froids.

Pavel Kroupa explique en ces termes ce qui a émergé des simulations numériques conduites avec le code baptisé Phatom of RAMSES (POR) : «À bien des égards, nos résultats sont remarquablement proches de ce que nous observons réellement avec les télescopes. De plus, notre simulation a principalement abouti à la formation de galaxies en forme de disques en rotation comme la Voie lactée et comme presque toutes les autres grandes galaxies que nous connaissons... Les simulations avec matière noire, par contre, créent principalement des galaxies sans disques bien distincts - une divergence avec les observations qu'il est difficile d'expliquer. »
Mais devant ces beaux résultats, toujours dans le communiqué de l'université de Bonn, Pavel Kroupa incite à la prudence car tout repose sur des hypothèses qu'il reste à connecter de manière solide aux conditions initiales concernant les fluctuations de densité de matière juste après le Big Bang. Il reste du travail à faire pour y voir plus clair de sorte que les simulations actuelles ne sont qu'un premier pas en direction d'une véritable cosmologie basée sur Mond expliquant l'origine des galaxies.



*Un extrait de la simulation montrant la formation d'une galaxie en forme de disque et son évolution sur plusieurs milliards d'années dans le cadre de la théorie Mond. On la voit ici parallèlement au plan du disque. Contrairement aux modèles avec matière noire, l'effet de changements dans la dynamique des baryons ne semble pas conduire à des résultats très différents pour les galaxies. 





Materia escura: por primeira vez 

formamos galaxias, sen ela e con Mond


Por primeira vez, investigadores das universidades de Bonn e de Estrasburgo simularon a formación de galaxias sobre o ordenador utilizando das leis da gravidade de Newton modificadas no marco de Mond. As galaxias con disco que se crearon sen materia escura, son similares a certas que vemos actualmente.

De acordo coas leis de gravitación de Newton, dependendo da distribución das estrelas e mesmo as nubes de gas que se detectan nos discos das galaxias, estas estrelas e nubes deberían rotar cada vez menos a medida que nos afastamos do centro das galaxias ao redor das cales están en órbita. Non é o caso, o que fixo supoñer que debe haber unha cantidade significativa de materia que non irradie, ou case non, nunha cantidade moito maior que a materia normal coñecida como bariónica que compón estrelas e nubes de gas. Por tanto, podemos explicar as observacións imaxinando que as galaxias espirais están inmersas nun halo desta materia escura, xa que non emite luz, de forma esférica.
Hai un problema similar coa velocidade das galaxias nos cúmulos galácticos. Son demasiado rápidas para que estas estrelas formen sistemas unidos gravitativamente, a menos que, aquí tamén, supoña que os cúmulos están inmersos nun halo de materia escura moito máis masiva e cuxo campo de gravidade impide que as galaxias formadas por barións escapen dos montóns.

Non é posible explicar as partículas de materia escura supoñendo que aínda son partículas coñecidas, principalmente núcleos e átomos de hidróxeno e helio, sen contradicir os cálculos de nucleosíntesis primordial da teoría do Big Bang, que conduce a moitas predicións exitosas. Por tanto, as partículas de materia escura deberían provir dunha física exótica, nunca antes vista en colisións de partículas en aceleradores como o LHC ou en detectores como Xenon 1 T.
*Neste diagrama, a curva das velocidades de rotación das estrelas (luz estelar) represéntase en liñas punteadas nunha galaxia deducida da distribución destas estrelas no disco. As observacións non validan esta dedución. De feito, as estrelas detectadas no visible xiran máis rápido, do mesmo xeito que as nubes de hidróxeno detectadas grazas á famosa liña de 21 cm. As velocidades están aquí en km / sy as distancias en miles de anos luz ( ly no diagrama).




Novas partículas ou novas dinámicas?


Estas partículas permaneceron indetectables e esta é en parte a razón pola que durante a última década, outra hipótese proposta a principios da década de 1980 polo físico israelí Mordehai Milgrom considerouse cada vez máis en serio. De feito, trátased un marco para diferentes teorías onde a miúdo reúnense baixo o nome de Dinámica Newtoniana Modificada ( Mond). Como o seu nome indícao, trátase de modificar as ecuacións da mecánica celeste de Newton de tal forma que a gran distancia dun corpo atraente, a aceleración producida polo seu campo de gravitación noutro corpo non diminúa da mesma maneira que na física de Newton. Desta maneira, as estrelas nunha galaxia poden rotar máis rápido ao redor do seu centro, coma se houbese unha masa máis grande pero invisible cando este non é o caso.
A teoría de Mond tivo moitos éxitos nos últimos anos, sobre todo porque captura mellor, por exemplo, as observacións das galaxias ananas ao redor de Andrómeda e a Vía Láctea. Futura dedicou numerosos artigos a Mond dando a palabra repetidamente a un dos investigadores que están a explorar esta alternativa ao modelo de materia escura fría, o astrofísico Benoît Famaey (que traballa na dinámica das galaxias no observatorio de Estrasburgo). Co seu colega Stacy McGaugh, escribiu desta maneira un artigo sobre o tema para Living Reviews in Relativity.

Hoxe, Benoit Famaey e os seus colegas da Universidade de Bonn, Nils Wittenburg e Pavel Kroupa, acaban de publicar un artigo impresionante no famoso Astrophysical Journal no que os investigadores anuncian que realizaron a primeira simulación da formación de galaxias no marco de Mond, así que sen facer uso da materia escura. Esta non é a primeira vez que se realizan simulacións de galaxias e a súa evolución neste contexto. A este respecto, podemos citar o traballo do astrofísico francés Franóise Combes, profesor do Collège de France na cátedra "Galaxias e cosmoloxía", co seu colega Olivier Tiret na década de 2000.




Galaxias espirais realistas con Mond

Pero estas simulacións comezaron a partir de discos galácticos xa formados, mentres que no caso de traballos que poden consultarse en acceso libre en arXiv, formamos estrelas e logo galaxias ab initio, é dicir, a partir de concentracións en materia ordinaria, xa que debe pasar uns centos de miles de anos despois do Big Bang, como se explica nun comunicado de prensa da Universidade de Bonn sobre este tema. Do mesmo xeito que no escenario cosmolóxico estándar, estas concentracións colapsan baixo o efecto da súa propia gravidade, pero neste caso, xa non está baixo o efecto da gravidade newtoniana.
Para facer a súa simulación aínda máis realista con Mond, os tres astrofísicos incluíron os efectos da materia bariónica, é dicir, os da radiación das estrelas sobre o gas que permite a súa formación e o alento das explosións de supernovas. Sabemos que estes procesos poden conducir a resultados substancialmente diferentes na formación de galaxias como o demostra o paradigma das correntes frías.
Pavel Kroupa explica nestes termos o que xurdiu das simulacións dixitais realizadas co código denominado Phatom de RAMSES (POR): “En moitos sentidos, os nosos resultados están notablemente preto do que realmente observamos cos telescopios. Ademais, a nosa simulación resultou principalmente exitosa na formación de galaxias en forma de discos xiratorios como a Vía Láctea e como case todas as outras galaxias grandes que coñecemos... As simulacións de materia escura, doutra banda, crean principalmente galaxias libres de discos moi distintas, unha diverxencia das observacións que son difíciles de explicar. "

Pero ante estes excelentes resultados, aínda no comunicado da Universidade de Bonn, Pavel Kroupa incita á precaución porque todo baséase en hipótese que aínda non se conectaron solidamente ás condicións iniciais con respecto ás flutuacións na densidade da materia xusto despois do Big Bang. Aínda queda traballo por facer para ver con maior claridade, de modo que as simulacións actuais sexan só un primeiro paso cara a unha cosmoloxía real baseada en Mond que explica a orixe das galaxias.






Lorena Ríos Gándara (4ºESO)

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