Le lundi 9 décembre 2019.
Pas moins de quatre articles publiés dans la dernière livraison de la prestigieuse revue Nature annoncent les premiers résultats de la sonde solaire Parker. Depuis 2018, elle effectue des orbites autour de notre étoile dont elle s'est déjà approchée plus près qu'aucun engin auparavant.
Protégée par un épais bouclier thermique, la sonde solaire de la Nasa, mise en orbite en juillet 2018 a déjà plongée à trois reprises dans la fournaise solaire. En tout, jusqu'en 2025, elle effectuera 24 orbites autour de notre étoile, le point d'approche minimum entre la sonde et le Soleil – le périhélie — se réduisant progressivement jusqu'à atteindre 10 rayons solaires (7 millions de km). A cette distance inédite, une flopé"e d'instruments mesurent en permanence le champ magnétique, mais aussi le flux de particules qui s'échappe
en continu du Soleil – le vent solaire – et enregistrent des images. Les premières données révèlent un environnement solaire plus tourmenté que ce qu'on imaginait.
Le Soleil est une sphère de gaz – essentiellement de l'hydrogène – d'environ 700 000 km de rayon (en gros deux fois la distance de la Terre à la Lune). La surface solaire, ou photosphère, est la partie du Soleil d'où nous provient sa lumière. Jusqu'à trois rayons solaires, dans ce qu'on appelle la basse couronne solaire, le champ magnétique règne. Au-delà, le vent solaire devient dominant et "ouvre" les structures. C'est ce milieu de la haute couronne que la sonde explore. « Le champ magnétique est la clé de l'environnement du Soleil qui, comme toutes les étoiles, est un astre magnétisé » explique Thierry Dudok de Wit, professeur à l'université d'Orléans. Celui qui peut mesurer le champ magnétique
partout, sait tout ce qui s'y passe.»
Primera inmersión en el horno solar
Lunes 9 de diciembre de 2019
No menos de cuatro artículos publicados en el último número de la prestigiosa revista Nature anuncian los primeros resultados de la sonda solar Parker. Desde 2018, realiza órbitas alrededor de nuestra estrella a la que ya se ha acercado más que cualquier otra máquina. Protegida por un grueso escudo térmico, la sonda solar de la NASA, puesta en órbita en julio de 2018, ya se ha sumergido tres veces en el horno solar. En total, hasta
2025, realizará 24 órbitas alrededor de nuestra estrella, el punto de aproximación mínimo entre la sonda y el Sol, el perihelio, disminuirá gradualmente a 10 rayos solares (7 millones de km). A esta distancia sin precedentes, una ráfaga de instrumentos mide continuamente el campo magnético, pero también la corriente de partículas que se escapa continuamente del Sol, el viento solar, y registra imágenes. Los primeros datos revelan un entorno solar más atormentado de lo imaginado.
El Sol es una esfera de gas, esencialmente hidrógeno, de aproximadamente 700,000 km de radio (aproximadamente el doble de la distancia de la Tierra a la Luna). La superficie solar, o fotosfera, es la parte del Sol de donde proviene su luz. Hasta tres rayos solares, en lo que se llama la corona solar baja, reina el campo magnético. Más allá, el viento solar se vuelve dominante y "abre" las estructuras. Es esta mitad de la corona alta que explora la sonda. "El campo magnético es la clave del entorno del Sol, que, como todas las estrellas, es una estrella magnetizada", explica Thierry Dudok de Wit, profesor de la Universidad de Orleans. Quien puede medir el campo magnético en todas partes, sabe todo lo que sucede allí.
Oscar Miras Neira (4º ESO)