BIENVENUS À CONSCIENCE

Bonjour à toutes et à tous.
Ce blog est un lieu de rencontre pour les étudiants de secondaire, de la section bilingue - matière physique-chimie- de l´
IES de Sar de Santiago de Compostela (Galice, Espagne).Un espace dans lequel les élèves de 3º et 4º de la ESO commentent des nouvelles en relation avec la science qu´ils trouvent en langue française.
Tous les commentaires et collaborations sont les bienvenus.



Ola a todas e todos.

Este Blogue é un lugar de encontro para os estudantes de secundaria da Sección Bilingüe en Francés, na materia de Física e Química do IES de Sar de Santiago de Compostela (Galicia).

Nel as alumnas e alumnos de 3º e 4º da ESO comentan certas novas relacionadas coa ciencia que atopan en lingua francesa.

Todos os comentarios e colaboracións son moi benvidos.


martes, 21 de junio de 2016

Et les noms des quatre nouveaux éléments chimiques sont...

Nihonium, Moscovium, Tennessine et Oganesson: voilà les noms (quasi certains) des quatre derniers éléments superlourds découverts par les physiciens. Leurs noyaux contiennent respectivement 113, 115, 117 et 118 protons.

Chez l'Espagnol les éléments sont aussi connus comme: ununtrium, (Uut, élément 113), Ununpentium (Uup, élément 115), ununseptium (Uus, élément 117), y ununoctium (Uuo, élément 118 ).

             

Peu avant la fin de l'année 2015, la 7e (et dernière pour le moment) ligne du célèbre tableau de Mendeleïev, qui regroupe tous les éléments chimiques connus, était enfin complétée. L'Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA) validait la découverte des quatre éléments manquants par des équipes russes et américaines (le laboratoire Flerov de Dubna en Russie, associé aux laboratoires Lawrence Livermore et Oak Ridge aux États-Unis) et japonaise (collaboration Riken). Ces derniers ont alors obtenu le privilège de proposer un nom pour chacun de ces nouveaux éléments.
Les règles sont strictes: pour être conformes, les noms doivent respecter plusieurs règles.
Le début du nom doit faire référence à un mythe, un minéral, un lieu, une propriété de l'élément ou un scientifique. Aucune chance donc de voir aboutir les campagnes folkloriques et réjouissantes qui ont fleuri sur le net (comme celle qui proposait de nommer un des éléments lemmium en référence au chanteur de Motörhead, Lemmy Kilmister, décédé cette année).
Puis un suffixe est ajouté. Les éléments 117 et 118 (un élément chimique est caractérisé par le nombre de protons contenus dans son noyau, ce qu'on appelle le numéro atomique) sont respectivement situés dans la colonne des halogènes (qui finissent traditionnellement par le suffixe -ine en anglais) et des gaz nobles (suffixe -on). Les autres éléments se finissent généralement en -ium, ce qui devait donc être le cas pour les deux derniers nouveaux éléments, le 113 et le 115. Une vieille habitude.
Sans surprise, c'est la géographie qui a eu la faveur des découvreurs. Premier élément découvert par le Japon, l'élément 113 a été baptisé Nihonium (symbole chimique: Nh), en référence à Nihon qui est le nom usuel du Japon (Nippon est plus connu mais d'un usage plus formel). Co-découvreurs des éléments 115 et 177, les Russes et les Américains se sont partagé les honneurs: Moscovium (Mc) pour l'élément 115 (en référence à Moscou évidemment) et Tennessine (Ts) pour l'halogène de numéro atomique 117. C'est finalement du dernier élément qu'est venue la «petite» surprise. Ce 7e gaz noble a été baptisé Oganesson (Og) en référence au scientifique Yuri Oganessian pour ses travaux sur les éléments superlourds.
Ces propositions sont toutes conformes au cahier des charges de l'UICPA, s'est félicitée l'institution. Ils vont désormais être mis en débat public, essentiellement pour s'assurer qu'ils ne posent problème dans aucune langue.
Aucune chance pour le commun des mortels d'observer un jour ces nouveaux éléments. Aucun élément plus lourd que l'uranium (92 protons) n'existe à l'état naturel. Les superlourds ne survivent pas plus d'une infime fraction de seconde dans les laboratoires où ils sont fabriqués. Quant au prochain élément, le 119, le 1er de la huitième ligne putative, il reste encore à découvrir. De nombreuses équipes, dont l'une française, sont sur les rangs.

Sorti de: Le Figaro


En galego:
E os nomes dos catro novos elementos químicos son...
Nihonium (Nh, elemento 113), Moscovium (Mc, elemento 115), Tennessine
(Ts, elemento 117), e Oganesson (Og, elemento 118). Éstes son os nomes temporais dos novos elementos descubertos.
Poco antes de finais do ano 2015, a sétima liña da célebre táboa de Mendeleïev, que reagrupa todos os elementos químicos coñecidos, foi finalmente completada. A Unión Internacional de Química Pura e Aplicada (UIQPA) validou o descubremento dos catro elementos químicos polos equipos rusos (laboratorio Flerov de Dubna en Rusia), asociados cos equipos americanos (laboratorios Lawrence Livermore e Oak Ridge en Estados Unidos) e xaponeses (colaboración Riken). Éstos últimos foron os que tiveron o privilexio de propoñer un nome para cada un dos elementos.
Para poder propoñer un nome éste debe facer referencia a un mito, un mineral, un lugar, unha propiedade do elemento ou un científico.
Cando un sufixo está elexido. Os elementos 117 e 118 (un elemento químico está caracterizado polo número de protóns que contén no seu núcleo, aquilo ao que chamamos número atómico) están situados respectivamente na columna dos alóxenos (en inglés rematan tradicionalmente en -in) e na dos gases nobres (rematados en -on). Os outros elementos rematan normalmente en -ium, o que debía ser o caso para os últimos novos elementos, o 113 e o 115. Unha vella costume.
Sen sorpresa, foi a xeografía a que estivo a favor dos descubridores. O primeiro elemento descuberto foi en Xapón, o elemento 113 foi bautizado como Nihonium (símbolo químico: Nh), en referencia a Nihon que é o nome usual de Xapón. Co-descubridores dos elementos 115 e 117, os rusos e os americanos repartíronse os honores: Moscovium (Mc) para o elemento 115 (en referencia a Moscú evidentemente) e Tennessine (Ts) para o alóxeno de número atómico 117. E finalmente o último elemento que foi a pequena sorpresa. É o sétimo gas nobre ao que bautizaron como Oganesson (Og) en referencia ao científico Yuri Oganessian polo seu traballo cos elementos superpesados.
Estes nomes están completamente de acordo cas condición da UIQPA. Os nomes serán expostos próximamente nun debate público, esencialmente para asegurarse de que non plantexan problemas en ningunha lingua.
Non hai ningunha posibilidade de que un mortal común poida algún día observar algún destes elementos. Ningún elemento máis pesado que o Uranio (92 protóns) existe en estado natural. Os superpesados non sobreviven máis dunha ínfima fracción de segundo nos laboratorios onde son creados. En canto ao próximo elemento, o 119, o primeiro da octava liña putativa, aínda falta por ser descuberto. Os numerosos equipos, dos cales un é francés, están sobre o camiño correcto.


Sacado de: Le Figaro
Laura Vázquez   4º ESO

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