BIENVENUS À CONSCIENCE

Bonjour à toutes et à tous.
Ce blog est un lieu de rencontre pour les étudiants de secondaire, de la section bilingue - matière physique-chimie- de l´
IES de Sar de Santiago de Compostela (Galice, Espagne).Un espace dans lequel les élèves de 3º et 4º de la ESO commentent des nouvelles en relation avec la science qu´ils trouvent en langue française.
Tous les commentaires et collaborations sont les bienvenus.



Ola a todas e todos.

Este Blogue é un lugar de encontro para os estudantes de secundaria da Sección Bilingüe en Francés, na materia de Física e Química do IES de Sar de Santiago de Compostela (Galicia).

Nel as alumnas e alumnos de 3º e 4º da ESO comentan certas novas relacionadas coa ciencia que atopan en lingua francesa.

Todos os comentarios e colaboracións son moi benvidos.


viernes, 11 de enero de 2019

Le moteur caché des gouttes d’eau


Le mécanisme du mouvement de l’eau sur une plaque chauffante vient d’être élucidé par une équipe française, 250 ans après sa description.
Quelques gouttes d'eau tombèrent soudainement sur une plaque chauffante et roulèrent à grande vitesse vers la périphérie avant de s'évaporer. Selon Leidenfrost, le chercheur qui l’a étudié en 1756, cet effet est dû au réchauffement, c’est-à-dire à l’apparition d’une couche de vapeur sous le liquide qui forme un coussin d’air sur lequel les gouttes glissent.
Depuis deux cents ans, des chercheurs ont apparemment démontré, par exemple, qu’une structure rugueuse à la surface peut guider les gouttes. Mais une équipe française d’ESPCI ParisTech, du CNRS et de l’École Polytechnique vient d’exposer dans Nature Physics, le 10 septembre, un fait surprenant, qui était passé inaperçu jusque-là: ces gouttes sont autopropulsées! Même placés sans inertie, immobiles, sur une surface parfaitement horizontale, ils avancent de près de dix centimètres par seconde, comme s'ils avaient un petit moteur.

Un tourbillon et un flux d'air.
Deux effets subtils se combinent pour expliquer le phénomène. Premièrement, dans la goutte, un vortex est créé par les différences de température entre sa base et son sommet (mais pas à cause du phénomène de convection), comme en témoigne le mouvement circulaire de petites particules introduites dans le liquide. Ce qui fait tourner le liquide, comme une roue. Mais avoir une roue en rotation ne suffit pas pour avancer, il est placé sur un coussin d’air sans friction, qui empêche tout mouvement. Les chercheurs ont ensuite découvert un deuxième effet. La goutte en rotation modifie le flux d'air dans la base, ce qui conduit à créer une asymétrie qui provoque un mouvement. Cette description phénoménologique a été confirmée par l'observation de la déformation microscopique de la goutte par l'étudiant en thèse de l'équipe, Ambre Bouillant.
Si la sphère de liquide est trop grande, de plus d'un millimètre et demi de rayon, il peut y avoir deux tourbillons opposés à l'intérieur et, dans ce cas, le moteur ne se déclenchera pas.
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El motor oculto de las gotas de agua 
El mecanismo del movimiento del agua sobre una placa caliente ha sido dilucidado por un equipo francés, 250 años después de su descripción.
Algunas gotas de agua cayeron repentinamente sobre una placa caliente y rodaron a gran velocidad hacia la periferia, antes de evaporarse. Este efecto, dice Leidenfrost, el investigador  que lo estudió en 1756, se debe a la calefacción, es decir, a la aparición de una capa de vapor debajo del líquido que forma un colchón de aire sobre el que se  deslizan las gotas.
Durante doscientos años, los investigadores aparentemente han estado mostrando, por ejemplo, que una estructura rugosa en la superficie puede guiar las gotas. 
Pero un equipo francés de ESPCI ParisTech, CNRS y Ecole Polytechnique acaba de exponer en Nature Physics el 10 de septiembre un hecho sorprendente, que pasó desapercibido hasta entonces: estas gotas son autopropulsadas! Incluso colocados sin inercia, inmóviles, sobre una superficie perfectamente horizontal, avanzan a casi diez centímetros por segundo, como si tuvieran un pequeño motor en ellas.

Un remolino y un flujo de aire.
Dos efectos sutiles se combinan para explicar el fenómeno. Primero, en la gota, un vórtice se crea por las diferencias de temperatura entre su base y su cima (pero no debido al fenómeno de la convección), como lo demuestra el movimiento circular de pequeñas partículas introducidas en el líquido. Lo que gira el líquido, como una rueda. Pero tener una rueda giratoria no es suficiente para avanzar, ya que se coloca en un cojín de aire sin fricción, lo que impide el movimiento. Los investigadores entonces descubrieron un segundo efecto. 
La gota giratoria modifica el flujo de aire en la base, lo que lleva a crear una asimetría que causa el movimiento. Esta descripción fenomenológica fue confirmada por la observación de la deformación microscópica de la gota por el estudiante de doctorado del equipo, Ambre Bouillant.
Si la esfera líquida es demasiado grande, más de un milímetro y medio de radio, puede haber dos vórtices opuestos en el interior y, en este caso, el motor no disparará. 

CORA ALONSO MORELL (4 ESO)

 

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