BIENVENUS À CONSCIENCE

Bonjour à toutes et à tous.
Ce blog est un lieu de rencontre pour les étudiants de secondaire, de la section bilingue - matière physique-chimie- de l´
IES de Sar de Santiago de Compostela (Galice, Espagne).Un espace dans lequel les élèves de 3º et 4º de la ESO commentent des nouvelles en relation avec la science qu´ils trouvent en langue française.
Tous les commentaires et collaborations sont les bienvenus.



Ola a todas e todos.

Este Blogue é un lugar de encontro para os estudantes de secundaria da Sección Bilingüe en Francés, na materia de Física e Química do IES de Sar de Santiago de Compostela (Galicia).

Nel as alumnas e alumnos de 3º e 4º da ESO comentan certas novas relacionadas coa ciencia que atopan en lingua francesa.

Todos os comentarios e colaboracións son moi benvidos.


domingo, 24 de mayo de 2020

Astronomes cherchent yeux pour traquer trous noirs


Un projet de science participative invite les internautes à aider au traitement des données observées par le radiotéléscope européen Lofar.
Première image d’un trou noir, révélée, en avril 2019, par les scientifiques de la collaboration Event Horizon Telescope.
Première image d’un trou noir, révélée, en avril 2019, par les scientifiques de la collaboration Event Horizon Telescope. DPA/Photononstop
Si étonnant que cela puisse paraître, les astronomes ont besoin de vos yeux. Voici pourquoi. Tout part de Lofar (Low Frequency Array), un radiotélescope européen composé de quelque 100 000 antennes réparties un peu partout sur le continent autour d’un cœur de stations situé aux Pays-Bas. Ce ­réseau constitue un instrument virtuel géant d’environ 1 500 km de diamètre, qui observe toute une variété de phénomènes astronomiques dans la gamme des ondes radio. Parmi ceux-ci, on trouve les jets immenses de particules qu’émettent les trous noirs supermassifs trônant au centre des galaxies.
« Lofar a couvert 20 % du ciel et détecté 4 millions de sources. Mais, pour les traiter, nous ne sommes que 200 astronomes avec peu de temps », Cyril Tasse
Les astronomes ont un double problème. Le premier tient au fait que, si leur instrument détecte bien les effets de ces jets, il ne voit pas les galaxies qui les ont engendrés. Il faut donc comparer « à la main » les cartes ­galactiques avec les observations de Lofar. Or, ce dernier est trop performant, et c’est là le second tourment des chercheurs. Comme l’explique Cyril Tasse, ­astrophysicien à l’Observatoire de Paris, « énormément d’informations entrent dans cet instrument qui est à la fois doté d’une haute résolution et d’un grand champ. Notre problème, c’est que nous avons vraiment beaucoup d’objets. Lofar a couvert 20 % du ciel et détecté 4 millions de sources, dont 150 000 sont complexes. Mais, pour les traiter, nous ne sommes que 200 astronomes avec peu de temps. »

Fraction de ciel
D’où l’idée de faire appel au ­public, dans un projet de science participative baptisé « Lofar Radio Galaxy Zoo ». Sur des images où sont superposées les mesures de Lofar et une photographie de la même fraction de ciel, les internautes sont invités à analyser la forme des jets et à pointer la ­galaxie qui leur semble en être l’origine. Et aussi à signaler ce qui leur semble des erreurs d’imagerie. « C’est un travail que l’œil humain sait bien faire, assure ­Cyril Tasse. Notre objectif est de faire passer chacune des 150 000 sources complexes devant cinq observateurs différents. Si tout le monde voit la même chose, on pourra considérer comme peu vraisemblable l’hypothèse que cinq personnes se trompent. » Vendredi 28 février, trois jours seulement après la mise en ligne de l’outil, près de 1 500 « astronomes-assistants » s’étaient pris au jeu, qui avaient procédé à plus de 80 000 traitements, soit plus de 10 % du total.


Unos astrónomos buscan ojos para rastrear agujeros negros
Un proyecto científico participativo invita a los usuarios de Internet a ayudar a procesar los datos observados por el radiotelescopio europeo Lofar.
Primera imagen de un agujero negro, revelada en abril de 2019 por científicos de la colaboración Event Horizon Telescope.
Por sorprendente que parezca, los astrónomos necesitan tus ojos. He aquí por qué. Todo comienza con Lofar (matriz de baja frecuencia), un radiotelescopio europeo compuesto por unas 100.000 antenas repartidas por todo el continente alrededor de un núcleo de estaciones ubicadas en los Países Bajos. Esta red es un instrumento virtual gigante de aproximadamente 1.500 km de diámetro, que observa una variedad de fenómenos astronómicos en el rango de las ondas de radio. Entre estos se encuentran los enormes chorros de partículas emitidas por agujeros negros supermasivos entronizados en el centro de las galaxias.
“Lofar ha cubierto el 20% del cielo y ha detectado 4 millones de fuentes. Pero, para tratarlos, solo somos 200 astrónomos con poco tiempo ”, Cyril Tasse
Los astrónomos tienen un doble problema. El primera es que, si su instrumento detecta bien los efectos de estos chorros, no ve las galaxias que los generaron. Por lo tanto, los mapas galácticos deben compararse "a mano" con las observaciones de Lofar. Sin embargo, este último es demasiado eficiente, y este es el segundo tormento para los investigadores. Como explica Cyril Tasse, astrofísico del Observatorio de París, "mucha información entra en este instrumento, que tiene a la vez alta resolución y un gran campo. Nuestro problema es que realmente tenemos muchos objetos. Lofar ha cubierto el 20% del cielo y ha detectado 4 millones de fuentes, de las cuales 150,000 son complejas. Pero, para tratar con ellos, solo somos 200 astrónomos con poco tiempo. "

Fracción del cielo
De ahí la idea de atraer al público, en un proyecto de ciencia participativo llamado "Lofar Radio Galaxy Zoo". En las imágenes superpuestas por las medidas de Lofar y una fotografía de la misma fracción del cielo, los usuarios de Internet están invitados a analizar la forma de los chorros y señalar la galaxia que les parece ser el origen. Y también para informar lo que les parecen errores de imagen. "Es un trabajo que el ojo humano sabe hacer bien", dice Cyril Tasse. Nuestro objetivo es poner cada una de las 150,000 fuentes complejas frente a cinco observadores diferentes. Si todos ven lo mismo, la suposición de que cinco personas están equivocadas puede considerarse improbable. A partir del viernes 28 de febrero, solo tres días después de que la herramienta se pusiera en línea, casi 1,500 "astrónomos asistentes" se prestaron al juego, que habían realizado más de 80,000 tratamientos, o más del 10% de los total


DAVID GAYO RODRÍGUEZ (4º ESO – A)

No hay comentarios:

Publicar un comentario